"Éléments": photos, aluminium shelves, texts, screen, black paper, seven photos (prints mounted on aluminium)
Eléments / 3 installations (photographies, étagères, textes, écran, papier noirci...)
7 tirages grands formats marouflés sur alu.
1-Présentation
"Il me semble que ces deux systèmes cosmologiques (celui de la philosophie ancienne et celui de la chimie moderne) cohabitent à part entière dans notre imaginaire"
Quand on m’a proposé de rencontrer les scientifiques du laboratoire de Thiais (Florent Dalmas et Jean-Marc Joubert, CNRS) je travaillais sur un corpus d’images autour des 4 éléments et de l’enfance. C’est une partie de ces images que je présente dans l’exposition « Eléments ».
A Thiais, j’ai justement vu que le mot « élément » revenait systématiquement dans les salles de travail parce que chacune d’entre elles dispose de son « Tableau périodique des éléments ». On le trouve sous forme d’affiches, de boites de crayons, d’objets ludiques genre « Rubicube », en perse, russe, japonais, anglais… chaque tableau ayant une histoire liée au parcours personnel de l’occupant des lieux.
Comme les 4 éléments d’Aristote, les 118 éléments de la chimie peuvent décrire la totalité du monde puisque tout est fait d’atomes. Tout ce qui est et donc tout ce que les chercheurs du laboratoire peuvent décrire ou inventer n’est qu’une combinaison de certains de ces élément. Il me faut parfois faire un effort pour le comprendre.
L’eau, la terre, le feu, l’air ne sont pas dans le tableau périodique et Il y a longtemps que l’on sait que les 4 éléments ne sont pas des catégories opérantes pour la science. Pourtant, ils reviennent régulièrement hanter la culture si bien que j’ai parfois l’impression que ces deux représentations du monde cohabitent à parts égales dans notre imaginaire.
Après une première série de photographies réalisées dans différents pays, l’exposition présente une installation constituée d'images du laboratoire et d'interviews des chercheurs. L’installation s'achève avec le récit d’une expérience personnelles à laquelle je me suis remis à penser lors de ma visite au laboratoire de Thiais et qui vient reprendre tous les thèmes de l’exposition en les croisant : A 16 ans, j'ai touché un ligne haute tension alors que je travaillais dans un champ de culture intensive.
L’exposition est formée d’un ensemble de propositions diverses : photographies, installations, objet, récits… Ces éléments sont les parties d’un ensemble que le public est amené lui même à ré-agencer, comme dans un jeu de piste.
Dans le cadre de la Fête de la science avec la Ville de Créteil, la faculté des sciences et technologie Paris Est, le Centre Nationale de la Recherche Scientifique, le Conseil Général du Val-de-Marne, le Centre Madeleine Rebérioux